On l’avait rencontrée l’année dernière, entourée de livres (voir interview ici)… Ne restait plus à Alice Pfeiffer qu’à écrire le sien et à concrétiser son propos à la fois limpide et lapidaire sur la mode et les femmes. Sorti hier chez Stock, Je ne suis PAS Parisienne parvient à déboulonner le mythe sacro-saint tout de noir et blanc vêtu tout en ouvrant la voie à des alternatives encore bourgeonnantes décrites en colorama. A lire le crayon à la main… ou dans les cheveux, à la terrasse d’un café, la frange dans les yeux… (lol).
Bye la Parisienne…
Vous l’aurez compris, Alice Pfeiffer n’y va pas de main morte pour étriller l’indécrottable mythe de la Parisienne, cette créature perpétuellement fantasmée dans le monde entier, mais rarement croisée au coin d’une rue bondée. Elle décortique les clichés mode et sociologiques qui y sont associés l’un après l’autre, avec un détour très apprécié par l’Homme (le Parisien EST un foulard, point barre). On salue le recul qu’elle parvient à prendre sur le petit milieu mode et parisien dans lequel elle évolue… Sans en être pour autant, puisqu’elle explique que c’est son retour en France après 10 ans passés à étudier en Angleterre qui a agi comme un électrochoc et a démarré la réflexion à l’origine du livre.